Simon tente éperdument de se démarquer et de magnifier la banalité de son quotidien. Il veut chanter mais n’a pas la voix adéquate; il veut danser mais on l’a inscrit dans une ligue de hockey. Rien ne se passe comme prévu: il perd la foi, mue, connait son premier chagrin d’amour, mais surtout, dans les remous de l’adolescence, il apprend à s’aimer.
En suivant le parcours intérieur de cet enfant malhabile devenu prince charmant, Simon a toujours aimé danser nous parle avec beaucoup de tendresse et d’autodérision de l’importance de s’affirmer et de s’épanouir à travers ses passions. La pièce convoque un ensemble de références hétéroclites et dresse un pont entre les prix Nobel de littérature et les films de Walt Disney, entre la musique classique et celle de discothèque, entre le ballet et les chorégraphies des vidéoclips.
Ce qui me poussait à ces jeux, c’était l’illusion d’être filmé. J’étais certain que l’on avait caché des caméras… Certain, oui, qu’on avait dissimulé des caméras partout dans ma chambre, et qu’on finirait par faire un troublant montage avec tout ce matériel, et faire un film où on me trouverait bouleversant.
Production Théâtre la Seizième
Texte Simon Boulerice
Mise en scène Cory Haas
Interprétation Benoit Trudel
Décor et costumes Shizuka Kai
Conception sonore Malcolm Dow
Vidéo Milton Lim, Kanon Hewitt
Mouvement Marisa Gold
Régie Aidan Hammond
Durée 55 minutes
Prix Early bird (jusqu'au 30 novembre) : 890$ + tx
Régulier : 910$ + tx
Nombre d'élèves maximum 350
- La réalisation de soi à travers ses passions
- La découverte de l’amour, ses plaisirs et déceptions.
- Le chant, la danse, la littérature
- Les modèles et icônes : les grands artistes classiques et contemporains
- La transmission
- L’autofiction
- Les années 90